Préparer sa retraite en tant que chirurgien-dentiste : 5 erreurs à éviter absolument

INTRODUCTION

En tant que chirurgien‑dentiste, vous menez une vie professionnelle exigeante ; votre cabinet demande une attention opérationnelle constante, la maîtrise financière, la formation, les innovations… Il est parfois difficile de penser à long terme, notamment à la retraite.

Et pourtant, une bonne préparation peut faire toute la différence pour préserver votre niveau de vie après votre activité, éviter des surprises, des décotes, ou des départs tardifs.

Ce document révèle cinq erreurs fréquentes que font les dentistes dans la préparation de leur retraite, ce qu’elles coûtent, comment les éviter ou les corriger à temps.

À la fin : découvrez comment la formation « Performance financière & Indépendance financière » permet de maîtriser concrètement ces enjeux.

ERREUR N°1 : ne pas avoir identifié sa date de départ à la retraite à taux plein

Ce que beaucoup négligent

  • Ne pas savoir à partir de quel âge on peut partir sans décote,  à taux plein. Avec les réformes récentes, cela dépend de la génération, du nombre de trimestres cotisés, etc.

  • Ne pas avoir fait le bilan de tous ses trimestres : ceux acquis, ceux manquants, ceux qui pourraient être rachetés.

  • Ne pas anticiper l’effet des carrières hachées, des interruptions, des périodes avec faible revenu ou faible activité libérale.

Pourquoi c’est problématique

  • Partir sans taux plein peut impliquer une décote permanente (réduction du montant de la pension).

  • Plus on attend, plus certains dispositifs de rachat ou de validation deviennent coûteux ou moins avantageux.

  • Surprises financières : on croit pouvoir partir à un âge, mais on ne remplit pas les conditions donc prolongation forcée de l’activité, ou baisse de pension.

Comment éviter cela

  • Faire établir un bilan retraite personnalisé : relevé de carrière, nombre de trimestres acquis tous régimes, estimation de la pension dans différents scénarios (taux plein, départ anticipé, etc.).

  • Identifier votre génération et savoir quelle est la durée d’assurance (nombre de trimestres) requise pour votre cas.

  • Définir une date cible réaliste : âge + condition de durée d’assurance.

  • Réviser régulièrement : au fil des années, faire le point, notamment si votre chiffre d’affaires, votre activité libérale change, ou si vous avez des interruptions ou modulations.

ERREUR N°2 : ne pas comprendre dans quelle mesure on peut profiter du dispositif de la retraite progressive

Qu’est‑ce que la retraite progressive

  • C’est un dispositif qui permet de réduire son activité tout en percevant une fraction de sa retraite. On continue de cotiser, on valide des droits, mais sur une base partielle.

  • Utile si on souhaite amorcer une transition, alléger son rythme, tout en commençant à réduire le travail.

Les pièges fréquents

  • Ne pas savoir si on remplit les conditions (âge minimum, nombre de trimestres, type d’activité).

  • Ne pas mesurer les conséquences financières : retraites partielles + revenu réduit = quel impact ?

  • Ne pas planifier : passer à mi‑temps ou autre diminution d’activité sans avoir anticipé la trésorerie, les charges fixes du cabinet.

Ce qu’il faut vérifier

  • Âge légal à partir duquel la retraite progressive est accessible pour votre régime.

  • Nombre de trimestres déjà validés.

  • Mode d’activité partielle de votre cabinet : combien de temps vous maintenez l’activité, sur quelle base, comment cela impacte vos cotisations et droits.

  • Simuler les implications financières : retraite partielle + revenus restants vs retraite pleine future.

ERREUR N°3 : ne pas tirer profit du mécanisme de rachat de trimestres

Ce qu’est le rachat

  • C’est la possibilité de payer volontairement pour “acheter” des trimestres manquants : années d’études, stages, années incomplètes.

  • Depuis la réforme de 2023, les modalités ont changé (délai pour faire le rachat, âge maximum pour certaines demandes, tarifs réduits dans certains cas).

Les erreurs associées

  • Ne pas savoir que le rachat est possible → laisser passer des périodes “blanches” non cotisées.

  • Attendre trop longtemps : les coûts peuvent augmenter ou les conditions préférentielles disparaître.

  • Ne pas distinguer entre rachat “pour le taux seul” vs rachat “taux + durée d’assurance” (la deuxième option étant plus chère mais potentiellement plus rentable).

  • Ne pas calculer le retour sur investissement (coût du rachat vs gain de pension dans le temps).

Ce qu’il faut faire

  • Identifier tous les trimestres manquants (études, stages, périodes d’exercice, années incomplètes).

  • Vérifier les conditions de rachat (délai, plafond de trimestres rachetables, tarif selon votre âge et revenus).

  • Simuler : coût à payer vs gains futurs (pension plus élevée, départ plus tôt ou sans décote).

  • Dans certains cas, choisir de racheter à tarif réduit (avant une certaine date ou âge).

ERREUR N°4 : ne pas faire valider ses stages et périodes d’études au bon moment

En quoi cela consiste

  • Beaucoup de périodes d’études stage, internats, thèses, etc., comportent des périodes qui ne sont pas automatiquement validées pour la retraite.

  • Certaines périodes de stage ou d’études doivent donner lieu à une convention, être rémunérées ou être gratifiées, etc. Sinon, elles ne comptent pas.

Les erreurs fréquemment vues

  • Oublier de demander la validation ou la régularisation (régulariser un stage ou une année d’études qui n’a pas été déclarée).

  • Ne pas conserver les justificatifs de stages, les conventions, les attestations de gratification.

  • Rater les délais pour le rachat ou la validation : pour les stages, il existe des échéances (âge limite, date limite après la fin du stage) pour faire la demande de rachat ou validation.

Conseils

  • Faire un inventaire complet de toutes vos périodes d’études / stages dès que possible, avec dates, durée, gratification, convention, etc.

  • Vérifier ce qui a été comptabilisé dans votre relevé de carrière. Si une durée est manquante, contacter les organismes (Assurance Retraite, CARSAT, etc.) pour rectification.

  • Si possible, faire les démarches de rachat ou validation avant que les conditions de tarif réduit ou les délais ne s’expirent.

 

ERREUR N°5 : négliger l’optimisation financière plus globale (charges, choix structurels, épargne personnelle, etc)

Ce qu’on voit souvent

  • Se concentrer uniquement sur les cotisations retraite légales sans regarder les possibilités complémentaires : épargne / placements, PER, assurance‑vie, immobilier, etc.

  • Ne pas structurer son activité libérale pour optimiser les cotisations, les revenus imposables, et donc son niveau de cotisation retraite.

  • Ignorer les incidences fiscales, patrimoniales, et juridiques (structure d’exercice : SELARL, SCP, entreprise individuelle, etc.).

Pourquoi c’est une erreur

  • Même en ayant tous les trimestres, si le revenu sur lequel vous cotisez est faible ou si vos revenus nets sont lourdement grevés par les charges ou impôts, votre pension peut rester insuffisante.

  • Des charges mal anticipées, des revenus fluctuants, ou une mauvaise répartition entre activité, investissement et prélèvements personnels peuvent diminuer l’efficacité de votre préparation retraite.

Ce qu’il faut faire

  • Utiliser les leviers légaux : choix de structure, optimisation des frais professionnels, épargne retraite (PER, etc.), etc.

  • Mettre en place un “plan retraite” dès que possible : combien je dois mettre de côté, quand, dans quoi, et selon quel rythme.

  • Simuler différents scénarios : travail jusqu’à âge légal, travail prolongé, diminution progressive d’activité, investissement complémentaire, etc.

  • Suivre sa trésorerie, ses revenus d’activité, pour pouvoir supporter les sacrifices nécessaires (rachat, cotisations supplémentaires) sans mettre en péril le fonctionnement du cabinet.

 

CONCLUSION

Préparer sa retraite n’est pas un exercice abstrait : c’est un enjeu concret pour votre sécurité financière, votre sérénité, et votre qualité de vie à la retraite. Les cinq erreurs décrites ne sont pas irrémédiables, elles peuvent être corrigées, souvent avec un bon accompagnement.

La formation GAD Center « Performance financière & Indépendance financière » vous donne les clés pour :

  • faire un bilan précis de votre situation retraite (trimestres, pensions, carrière) ;

  • identifier vos leviers de rachat, de validation, de réduction d’une décote ou de départ à taux plein ;

  • intégrer la retraite progressive si elle vous convient ;

  • optimiser la structure de votre activité, vos revenus, vos charges, votre fiscalité ;

  • planifier concrètement vos étapes, année par année.

Si vous êtes dentiste, qu’importe que vous soyez en début de carrière ou proche de la retraite : cette formation vous permet de prendre le contrôle de votre avenir financier, éviter les pièges, et maximiser ce que vous aurez pu construire avec votre travail.

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